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Sur les 19,4 ans que les Italiens s’attendent à vivre à 65 ans, seuls 10,4, soit 53,6 %, ne seront accompagnés d’aucune limitation : un pourcentage proche de celui de l’Europe à 28 ans (53,8 %)

Mais bien inférieur à celui de l’Allemagne (63,6 %). %) et surtout la Suède (79,1 %) ; pour les Italiennes, la part de vie attendue à 65 ans en pleine autonomie est encore plus faible : 10,1 ans sur 22,9, soit 44,1 %, contre 46,8 % de la moyenne européenne, 58,2 % de l’Allemagne et 77,2 % de la Suède (figure 3) 2.

  • Ces données sont confirmées si l’on prend en compte la santé perçue et additionne les personnes qui se déclarent malades ou très malades.
  • Et la présence en Italie d’un quota de plus de 80 ans supérieur à la moyenne européenne (6,5 % contre 5,3 %) n’explique qu’en partie cet écart dans les niveaux d’autonomie.

Espérance de vie à 65 ans dans certains pays européens

Année 2016 Figure 3 – Espérance de vie à 65 ans dans certains pays européens – Année 2016Ensuite, compte tenu de la prévalence des maladies chroniques dans la population âgée de 15 ans et plus, l’Italie présente des prévalences similaires à la moyenne de l’UE-283. de 65 à 74 et plus de 75).

food-3270461_640-5874829Pour presque toutes les pathologies, la prévalence est plus faible en Italie jusqu’à jusqu’à l’âge de 65 ans, tandis qu’au-delà de cet âge, et en particulier au-delà de 75 ans (également en raison de la proportion plus élevée susmentionnée de plus de 80 ans dans notre pays), de nombreuses maladies (en particulier la BPCO, la dépression, l’hypertension, le diabète sucré et infarctus du myocarde) sont plus fréquents dans notre pays que la moyenne européenne.

Une image similaire se dégage de la comparaison entre l’Italie et d’autres pays européens concernant les limitations sensorielles et motrices.

Dans tous les pays, ces limitations augmentent avec l’âge et sont plus importantes chez les femmes que chez les hommes. En Italie, le pourcentage de personnes souffrant de telles limitations est très proche de la valeur moyenne européenne si l’on considère l’ensemble de la population de plus de 15 ans .

  • au contraire, la dégradation de la population âgée (dans les deux tranches d’âge entre 65-74 ans et plus de 75 ans) est plus prononcée dans notre pays que la moyenne européenne.
  • De même, l’écart en défaveur du sexe féminin est nettement plus élevé dans notre pays, surtout au-delà de 75 ans.

Une tendance similaire peut être observée, comme prévu, pour le degré d’autonomie des personnes âgées dans la vie quotidienne : si dans la tranche d’âge 65-74 ans, la prévalence des troubles graves de l’autonomie dans les activités quotidiennes de base est conforme à la moyenne des pays de l’UE , âgés de 75 ans et plus, cette déficience est significativement plus élevée chez les hommes et surtout chez les femmes italiennes.

Les défis des maladies chroniques

How Payers Address the Four Domains of Chronic Disease PreventionL’irruption des maladies chroniques dans le cadre épidémiologique de la population mondiale et leur affirmation comme problème majeur pour les systèmes de santé de la planète représente encore (malgré la littérature scientifique et les institutions sanitaires internationales en ayant souligné l’urgence depuis de nombreuses années) un défi très important :

pour les citoyens qui en sont touchés, qui ont encore tendance à ne reconnaître que dans les interventions de la médecine et dans le progrès scientifique et technologique la possibilité de modifier l’évolution de leur maladie et ont du mal à assumer un rôle plus conscient et actif dans la prévention et la protection conditions de santé quotidiennes;

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