Jean pierre evrard je decouvre progressivement un monde complexe

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La catégorie des maladies chroniques compliquées comprend les pathologies uniques déjà compliquées ou la plupart des situations “avec de multiples conditions morbides concomitantes, qui nécessitent

… une prise en charge et une continuité des soins, c’est-à-dire … une prise en charge synergique et intégrée … par le biais de la connexion entre plusieurs professionnels au niveau des spécialistes et des soins primaires (PDTA) “.

Si le modèle d’approche clinique de la maladie chronique unique

Même dans le cadre d’une prise en charge multidimensionnelle obligatoire (indispensable pour intervenir, avec la participation active de la personne, sur les nombreux facteurs qui interviennent sur la genèse et l’évolution de la maladie) peut facilement renvoyer à la médecine factuelle et les recommandations qui en découlent, plus la prise en charge de la multi-chronicité est difficile.

  • En fait, il est bien connu que l’application non critique d’interventions thérapeutiques à des pathologies uniques, même si elles sont fondées sur des preuves, peut, surtout en présence d’un nombre élevé de maladies chroniques
  • (situation tout sauf rare, en particulier chez les personnes âgées ), exposent le patient aux risques même graves de la polymédication : risques qui, en l’absence actuelle de recommandations sur la multimorbidité

Coronavirus and Chronic Disease: Guide for Patients | Narayana HealthNe peuvent être contenus que grâce à la capacité de prédire les interactions complexes entre les différentes conditions morbides et les différents médicaments et à identifier la hiérarchie des interventions à activer.

La nécessité de cette approche

Inspirée en fait des modèles culturels et opérationnels de la gériatrie moderne – est encore plus évidente dans le cas de maladies chroniques complexes, situations pouvant impliquer une réduction marquée des réserves fonctionnelles de plusieurs systèmes, de nature à compromettre les capacités homéostatiques de l’individu (fragilité).

Allant jusqu’à la perte d’autonomie et qui nécessitent à la fois une continuité entre l’hôpital et les soins à domicile ainsi qu’une forte intégration entre services et opérateurs du domaine sanitaire, socio-sanitaire et social.

D’autre part, le chemin qui mène de la (poly)pathologie chronique à la fragilité et à la non-autonomie représente le véritable défi de la médecine moderne, appelée à faire face au vieillissement de la population.

C’est un chemin parcouru, tout au long de la vie de la personne, par une multiplicité de facteurs – socioculturels, environnementaux, psychologiques, fonctionnels – protecteurs et de risque, capables d’orienter le sens de la trajectoire de vie.

Si une approche clinique « critique », capable d’allier la médecine de la preuve à la médecine narrative et la réévaluation de la relation médecin-malade, apparaît nécessaire dans la prise en charge de la personne atteinte de multipathologie chronique, précocement globale, multidimensionnelle et donc ouverte à.

  • l’intégration pluridisciplinaire, à des conditions cliniques, fonctionnelles et existentielles caractérisées par la complexité des déterminants du terrain et par la précarité des équilibres que l’organisme –
  • et la personne – construisent laborieusement au fil du temps, est encore plus indispensable pour prévenir ou ralentir son chemin vers la fragilité et la dépendance.
  • Un chemin tout sauf obligatoire et, comme le montre la littérature, en grande partie réversible.

De la pathologie chronique à la fragilité et à l’addiction

Le Rapport Osservasalute sur les pathologies chroniques propose de nombreuses pistes de réflexion sur la relation entre vieillissement de la population et chronicité et sur la trajectoire possible qui mène de la (poly)pathologie chronique à la fragilité et au handicap.

Chronic Disease Prevention and Management Programs | Partners In Care FoundationEn résumé, nous pouvons souligner les données suivantes, pour la plupart déjà connues :

l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques, notamment multiples, et des affections des handicaps sensoriels et moteurs dans les tranches d’âge entre 65 et 74 ans et chez les plus de 75 ans ;

  • un écart constant entre les sexes, au détriment des femmes, tant dans la prévalence des situations chroniques que dans l’addiction dans les AVQ ;
  • l’impact négatif d’une faible scolarisation (et de conditions socio-économiques plus défavorables) ;
  • une répartition différente de ces phénomènes à l’échelle territoriale, globalement au détriment des régions du sud de l’Italie ;

Un écart inquiétant par rapport à la moyenne des pays européens (et notamment ceux qui se caractérisent par un État-providence plus avancé) en termes d’espérance de vie sans limites et une augmentation de l’âge le plus avancé des maladies chroniques et de la dépendance (phénomènes, ce dernier , justifiée en partie seulement par la présence en Italie d’un quota de plus de 80 ans supérieur à la moyenne européenne).

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