L’augmentation prévisible du pourcentage de personnes
Agées au cours des deux prochaines décennies, en particulier les “grands vieux”, autorise les rédacteurs du Rapport à faire l’hypothèse d’une augmentation à la fois du nombre de personnes souffrant de maladies chroniques et des dépenses consacrées aux maladies chroniques.
Mais les données proposées par le Rapport indiquent également une multiplicité de stratégies possibles – au niveau politique, social, individuel – pour contenir les conséquences négatives de la dynamique démographique.
Si la culture et la pratique médicale doivent adopter les principes évoqués plus haut pour l’approche des pathologies chroniques à évolution invalidante, un saut culturel similaire est nécessaire qui sensibilise les citoyens à la relation étroite entre les modes de vie et la santé et la plupart des maladies chroniques.
Nous ne sommes pas à l’année zéro : selon les données de
l’Enquête européenne sur la santé (EHIS) pour 2017, l’Italie a une prévalence plus faible de certains facteurs de risque de maladie tels que l’obésité (elle occupe la 27e place du classement) et l’habitude de fumer (20e lieu).
Mais il reste encore beaucoup à faire, notamment pour la pratique d’une activité physique modérée à intensive pendant au moins 150 minutes par semaine (20ème place) et la consommation d’au moins 5 portions quotidiennes de fruits et légumes (15ème place).
Et encore trop rarement la « prescription » de saines habitudes
Une prise en charge différente du problème par les décideurs politiques apparaît encore plus urgente, pour combattre les inégalités – d’éducation, de revenus, d’opportunités d’emploi, d’accès aux services de santé et sociaux.
Qui affligent encore notre pays et évaluent tous les choix politiques à la lumière de leur capacité à affecter la santé et le bien-être de la population et à promouvoir ce vieillissement actif que l’OMS réclame depuis un certain temps.
En effet, comme le rappelle l’OMS, « le fardeau des maladies non transmissibles représente l’un des plus grands défis de notre époque.
Ces maladies trouvent leur origine dans des inégalités fondamentales affectant les déterminants sociaux et économiques de la santé, l’accès à des services de qualité en temps opportun, l’information sur la santé, les milieux de vie et d’autres facteurs sociaux. À leur tour, ils génèrent des conditions de désavantage », aggravant les conditions de santé et augmentant le risque de pauvreté.
Points clés
On estime qu’un cinquième des enfants, adolescents et jeunes adultes présentent un facteur de risque de maladie chronique, comme le surpoids, ou souffrent d’une maladie chronique ou d’un handicap.
Cependant, la prévalence totale des maladies chroniques ou des incapacités dans ces groupes d’âge n’est pas bien établie.
- Plus de 5% des enfants, adolescents et jeunes adultes souffrent d’une maladie chronique comme la rhinite allergique et la dermatite atopique ou l’asthme.
Alors qu’environ 1 à 5% d’entre eux souffrent d’obésité, de stéatose hépatique chronique ou d’hypertension. Les maladies telles que le cancer, le diabète, l’épilepsie ou la maladie cœliaque sont beaucoup plus rares, avec une prévalence inférieure à 0,1 %. 5% des enfants de 0 à 14 ans vivent avec un handicap.