Propagation des maladies chroniques : taux de propagation
Les maladies chroniques sont la principale cause de décès presque dans le monde. C’est un grand groupe de maladies, qui comprend les maladies cardiaques, le cancer, le diabète, les maladies respiratoires chroniques, etc.
En plus d’avoir un taux de mortalité élevé, les maladies chroniques peuvent aussi être particulièrement invalidantes, de sorte que la lutte contre ces maladies représente un enjeu public. priorité sanitaire.
Les maladies chroniques surviennent cliniquement surtout chez les personnes âgées, il existe donc une corrélation entre l’âge moyen de la population et la prévalence des patients atteints de maladies chroniques.
Par rapport aux valeurs moyennes nationales
La population assistée du Tyrol du Sud est encore assez jeune (bien que, conformément aux tendances démographiques, elle vieillisse de plus en plus), avec un âge moyen pour 2015 égal à 42,3 ans et un indice de vieillesse égal à 127,5 (c’est-à-dire qu’il y a 127 personnes âgées assurables pour 100 jeunes assurables).
Au niveau national, un indice de vieillesse de 158 est estimé pour 2015.
En 2015, la population du Tyrol du Sud avec au moins une maladie chronique était de 28,9 % (plus de 1 personne sur 4). Les femmes ont un risque légèrement plus élevé de contracter au moins une maladie chronique que les hommes : des valeurs plus élevées pour les femmes sont enregistrées surtout dans les maladies auto-immunes et endocrinopathiques.
15 personnes sur 100 au Tyrol du Sud souffrent d’hypertension ; 5 personnes sur 100 ont reçu un diagnostic de cancer et 4 hommes sur 100 avaient une maladie respiratoire ; 4 personnes sur 100 souffrent de diabète.
Si l’on ne considère que la population âgée (65 ans et plus), 76 personnes sur 100 ont au moins une maladie chronique.
En analysant les taux standardisés par zone territoriale, il ressort que les communes rurales comme celles de Laives-Bronzolo-Vadena et Val Passiria enregistrent des estimations de malades chroniques légèrement supérieures aux communes urbaines de Bolzano et Merano.
La prévalence des maladies individuelles dans la zone n’est pas toujours homogène : le district sanitaire de Bolzano a surtout une prévalence plus élevée de patients souffrant de maladie vasculaire artérielle et de thyroïdite de Hashimoto.
Dans la région de Merano, il y a une propagation importante de l’hypothyroïdie et des dyslipidémies.
- Les districts de Bressanone et Brunico, en revanche, dans lesquels les taux sont en moyenne plus faibles, se caractérisent par une prévalence plus élevée de maladies telles que l’hypertension (Bressanone) et l’épilepsie (Brunico).
Devoir vivre avec une maladie chronique se traduit par la prise de conscience que la maladie sera une constante qui accompagnera le patient pour le reste de sa vie. Les maladies chroniques recouvrent un large spectre de maladies allant du diabète aux maladies respiratoires, des troubles musculo-squelettiques à ceux de la vue ou de l’ouïe, jusqu’aux tumeurs.
A ce jour, elles sont la première cause de décès dans le monde au point que l’OMS les a définies comme une « épidémie invisible ». En plus d’avoir un taux de mortalité élevé, les maladies chroniques peuvent aussi être très invalidantes.
La situation en Italie
Le scénario italien est tout sauf rassurant. Selon l’Observatoire national de la santé des régions italiennes, les maladies chroniques touchent 40 % de la population italienne : on parle d’environ 24 millions de personnes, dont la moitié sont multichroniques.
Si le présent fait peur, l’avenir sera encore pire : d’ici 2028, on estime que l’hypertension aura touché plus de 12 millions de personnes. Cette année-là également, 5,3 millions d’Italiens devraient être touchés par l’ostéoporose tandis que 3,6 millions seront diabétiques.