Prends soin de toi maladies du sang sante anemie polycythemie leucemie hemophilie

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Des données récentes et de nouveaux indicateurs à notre disposition montrent comment une population qui vit de plus en plus longtemps doit faire face de plus en plus longtemps aux effets négatifs et invalidants des maladies chroniques, dont les maladies respiratoires.

Cela se traduit par un impact important sur les ressources du

Service National de Santé, par une augmentation des coûts liés à la prise en charge des nouvelles options thérapeutiques, des hospitalisations et du déclin fonctionnel des patients.

Dans ce contexte, une intervention globale et à long terme, donc non seulement axée sur l’acuité mais aussi sur un suivi dans le domaine incluant également la réadaptation, pourrait représenter une première solution à ce problème de plus en plus émergent.
introduction

Chronic Diseases - Physician in Woodbridge, VAFace à des données qui mettent en évidence, avec toujours plus de force, l’effet invalidant des symptômes des maladies respiratoires chroniques sur une population de plus en plus vieillissante et en même temps de plus en plus exposée aux conséquences de la chronicité.

On ne peut s’empêcher de se concentrer sur la nécessité d’une prise en charge globale de ces patients, depuis le moment de l’acuité jusqu’à (et surtout) la poursuite des thérapeutiques à domicile, dont la rééducation représente un des éléments clés pour intervenir sur le handicap et la dégradation fonctionnelle.

Dans cet article nous présenterons des données récentes sur l’impact

Des maladies respiratoires chroniques, avec une incapacité définie en termes de gravité globale de la maladie (DALY), d’années de vie perdues en raison d’un décès prématuré par rapport à l’espérance de vie (YLL) et d’années vécues avec une incapacité qui affecte la qualité de vie (YLD), des chiffres qui emportent avec eux le poids croissant d’une demande d’intervention à long terme qui se heurte malheureusement souvent à une indisponibilité des ressources de la part du système de santé.

Épidémiologie

The Top 10 Most Common Chronic Diseases for Older AdultsEn 2019, les cardiopathies ischémiques étaient responsables de 16 % (8,9 millions) du total des décès dans le monde, se classant comme la principale cause de décès dans le monde.

Les accidents vasculaires cérébraux et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) étaient les deuxième et troisième principales causes de décès, respectivement responsables d’environ 11 % et 6 % du total des décès 1.

Entre 2005 et 2015, les taux de mortalité standardisés par âge ont diminué de 22,9 % pour la MPOC et 31,3 % pour l’asthme, alors que le nombre total de décès dus à ces causes ne différait pas significativement 2 (Figs. 1 et 2).

Après les maladies cardiovasculaires et le cancer, les maladies respiratoires étaient la troisième cause de décès en Europe, avec une moyenne de 75 décès pour 100 000 habitants en 2016.

Selon l’Institute for Health Metrics and Evaluation

Qui réalise des évaluations pour le Bureau régional européen de l’OMS , la principale cause de décès en Europe et en Asie centrale à ce jour est le COVID-19 3. Au sein de ce groupe de maladies, les maladies respiratoires chroniques affectant les voies respiratoires inférieures ont été la cause de mortalité la plus fréquente, suivies par d’autres maladies des voies respiratoires inférieures et la pneumonie.

Les maladies respiratoires sont liées à l’âge, la grande majorité des décès dus à ces maladies étant enregistrés chez les personnes âgées de 65 ans ou plus 4.

How a healthy diet can prevent chronic disease | Live BetterLa prévalence moyenne de la BPCO en Europe est d’environ 12,4 % 5.

Dans l’étude de Ferrante et al. 6 la prévalence des maladies respiratoires chroniques dans la population adulte italienne est de 7,0 % : 3,4 % uniquement pour l’asthme, 2,6 % uniquement pour la MPOC et 1,0 % pour l’ACOS (Asthma-COPD Overlap Syndrome), c’est-à-dire le chevauchement des deux précédents.

La prévalence est significativement plus élevée chez les personnes âgées (1,85%), celles qui ont un faible niveau d’instruction (1,38%) et celles qui ont des difficultés financières (1,88%). A l’inverse, la prévalence est significativement plus faible chez les personnes vivant dans le sud de l’Italie (0,89%).

Selon les estimations du système de surveillance PASSI (Progrès des autorités sanitaires pour la santé en Italie) 7, la prévalence dans la population italienne de l’état de polychronicité, c’est-à-dire la présence d’au moins deux maladies chroniques, est estimée à environ 4% .

La variabilité régionale de la chronicité ne décrit pas un gradient géographique clair, car des prévalences plus élevées sont enregistrées dans certaines régions du sud, comme la Sardaigne (24%) ou la Campanie (20%) mais aussi parmi les régions du nord comme en Ligurie ou en Friuli Venezia Julia (20%). De même, cela se produit pour la polychronicité.

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