L’attribution de différentes tâches à différents états présente l’avantage de pouvoir évaluer le comportement des facteurs de risque déterminants de diverses maladies en fonction de l’environnement et du contexte dans lequel elles surviennent.
Quant à la mortalité
les MNT sont responsables de 41 millions de décès sur les 57 recensés dans le monde en 2015. Sur le total des décès causés par les MNT dans le monde, 9 % sont attribuables aux maladies cardiovasculaires, idem aux maladies respiratoires, 4 % au diabète.
Ces valeurs de mortalité sont également élevées pour les personnes atteintes de maladies chroniques âgées de 30 à 69 ans, démontrant ainsi que les maladies chroniques ne sont pas seulement l’apanage des couches les plus âgées de la population.
- Une révolution dans la nature des soins s’est amorcée, avec la transformation d’une médecine réactive (pathologies aiguës) en médecine préventive (pathologies chroniques) dans les 10/20 prochaines années
Nous vivons à notre époque ce que les historiens appellent la troisième transition sanitaire caractérisée
Par de faibles taux de natalité et une augmentation de la durée de vie moyenne. Et il est de plus en plus évident que dans les pays industrialisés, mais aussi dans les pays en développement, les dépenses de santé et les dépenses sociales de santé continueront d’augmenter également en raison du vieillissement démographique.
Dû à l’augmentation de la durée de vie moyenne, avec la poussée conséquente de la propagation des maladies chroniques. maladies non transmissibles (MCNT), diabète, maladies respiratoires, maladies cardiovasculaires, cancer, obésité et autres.
Le problème du coût est aggravé par l’évolution technologique et ses applications pratiques. Même si elle n’est pas pleinement perçue par les administrateurs publics, l’arrivée d’une crise sanitaire très grave aux graves implications politiques, économiques et sociales est prévisible dans un délai relativement court.
Pour faire face à cette situation, il est urgent de repenser la santé par des solutions concrètes et innovantes, notamment :
- revoir les modes de prise en charge, en passant des maladies aiguës aux maladies
- chroniques (de la médecine réactive à la médecine proactive et préventive)
- améliorer la prévention et les interventions précoces
- responsabiliser les citoyens
- apporter un changement substantiel à la gouvernance du système de santé.
Tout cela oblige à repenser les systèmes de santé dans les choix de fonctionnement, les modèles, les modes de financement, l’intégration entre public et privé, il est désormais clair que la simple maîtrise des coûts ne suffit pas.
La révision organique de la politique de santé est nécessaire si nous voulons maintenir vivants les principes d’accessibilité, d’équité, d’universalisme et d’éthique qui ont toujours inspiré le système de santé italien.
Le rapport 2010 du Fonds monétaire international (Tendances à long terme des finances publiques du G7) et le rapport de l’Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé (Financement des soins de santé dans l’Union européenne, défis et réponses politiques) portent sur ces questions.
Les interventions sur les dépenses de santé doivent être stratégiquement corrélées aux dépenses sociales pour éviter que la réduction des secondes puisse se répercuter sur les premières, déterminant ainsi une plus grande demande de services d’urgence notamment qui annulerait ainsi les interventions de réduction des dépenses.
En raison de son importance et de sa complexité, la question de la santé a été analysée par The Economist par le biais de son unité de renseignement Economist et, s’inspirant de cette recherche, le Ceis Tor Vergata a élaboré une projection de l’évolution possible de notre service national de santé au cours des prochaines années. vingt’ ans ce qui laisse supposer un défaut.
Les facteurs qui affecteront l’avenir de nos systèmes de santé seront
- le rôle des médecins généralistes,
- bureaucratie,
- l’utilisation des technologies avec une montée en puissance de la e-santé, mais surtout par
- la priorité qui vous sera accordée,
- les politiques de prévention,
- attention aux personnes fragiles et vulnérables.
Les recherches biomédicales dans le domaine génétique sur les mécanismes moléculaires de la maladie, sur la corrélation avec les choix thérapeutiques, l’évolution des TIC ont réduit les frontières entre santé et maladie et produit des résultats qui modifient considérablement le contexte culturel de l’approche du diagnostic et de la thérapeutique, à tel point que la médecine préventive et personnalisée est de plus en plus privilégiée.