Cela a déjà été l’Unité 10, Chapitre 5 – Prévalence et incidence : définitions mentionnées car l’incidence ne dépend que de la vitesse d’apparition de la maladie. Au contraire, la prévalence dépend principalement de deux variables : l’incidence et la durée de la maladie.
- La figure montre un modèle qui reproduit, à travers une métaphore visuelle, certains des facteurs qui agissent sur le niveau de prévalence.
- Dans le modèle, le niveau de prévalence est directement lié à l’ouverture de la valve de l’incidence, c’est-à-dire au nombre de nouveaux cas de la maladie.
En revanche, la prévalence est influencée négativement par deux dispositifs qui tendent à réduire son niveau : la valve de létalité, qui soustrait les individus malades de la population totale, et la pompe cicatrisante, qui les renvoie à la population saine de départ.
Epidémiologie vétérinaire : relation entre incidence et prévalence
Le but du modèle est de souligner comment une variation de la prévalence d’une maladie peut dériver d’une variation de l’incidence et/ou de l’évolution de la maladie. Attention : le modèle ne prend pas en compte un éventuel état d’immunité qui, comme dans le cas de nombreuses maladies infectieuses, peut s’établir chez des animaux guéris.
Testons le modèle en simulant quelques situations.
Par exemple, l’amélioration du traitement de certaines maladies incurables (par exemple le SIDA humain) correspond à une diminution du débit à travers la valve de létalité et a donc pour effet (apparemment déraisonnable) d’induire une augmentation de la prévalence.
En revanche, pour d’autres maladies (curables) la prévalence peut être réduite du fait du raccourcissement du parcours pour une récupération plus rapide suite à l’administration d’un médicament très actif ; cet effet, dans le modèle, correspond à une augmentation du débit de la « pompe de cicatrisation ».
- Ou, à l’inverse, la prévalence peut diminuer car la maladie entraîne plus rapidement la mort (ouverture de la “valve de létalité”).
- Les deux éléments à l’origine de l’augmentation des coûts pour le National Health Service. Quatre Italiens sur dix suivent plus de thérapies, dans le Sud la mortalité prématurée des moins de 70 ans est beaucoup plus élevée
- Les maladies chroniques et l’écart Nord-Sud augmentent : c’est ce que dit le rapport Osservasalute 2016
La santé des Italiens
Bien que toujours résistante aux effets des mauvaises habitudes de vie et des retards de prévention, est menacée. Dans notre pays, également en raison du vieillissement de la population, les maladies chroniques sont en augmentation, affectant près de quatre Italiens sur dix, soit environ 23,6 millions, et qui volent beaucoup de ressources au Service national de santé.
C’est l’une des données les plus pertinentes qui ressort de la lecture du rapport Osservasalute 2016 (données relatives à 2015), avec celle qui met également en évidence des écarts territoriaux croissants : le gradient Nord-Sud marquant un écart de plus en plus large.
La différence se reflète dans les conditions de santé et l’espérance de vie des citoyens italiens dans différentes régions du pays : à l’avantage des habitants du nord et du centre de la péninsule.
- Plus d’invitations à la projection, mais trop d’Italiens disent non
- DOSSIER MALADIES CHRONIQUES
Le dossier fait suite à ce qui ressortait de l’édition précédente.
Concrètement, les experts de l’Université catholique se sont concentrés sur les maladies chroniques, auxquelles sont destinées la plupart des prescriptions de médicaments.De plus, ceux qui en souffrent sont plus habitués à fréquenter les études de médecins de famille.
Quelles sont les maladies les plus fréquentes ? Hypertension artérielle, accident vasculaire cérébral ischémique, cardiopathie ischémique, insuffisance cardiaque, diabète sucré de type 2, maladie pulmonaire obstructive chronique, asthme bronchique, arthrose, troubles thyroïdiens.
De l’analyse des données relatives à l’année 2015, il ressort que 23,7 % des patients adultes en soins de médecine générale souffraient de deux maladies chroniques ou plus parmi celles listées ci-dessus en même temps (et suivaient donc plusieurs thérapies en même temps). Un chiffre croissant, si en 2011 la part s’élevait à 21,9 pour cent.