C’est (presque) toujours la même histoire… Un malentendu de la part de l’école ou d’un professionnel sur le comportement d’un enfant atteint de TDAH ou d’autisme devient une source de préoccupation pour les services sociaux. Le début d’un voyage souvent long et douloureux pour les parents de prouver leur innocence.
Plainte de la victime d’abus: l’éducation remise en question
“Une fois l’information inquiétante ouverte, la machine de l’enfer démarre”, explique Myriam, mère de trois enfants atteints de TDAH, dont deux sont victimes de plaintes abusives auprès des services sociaux à l’école primaire. Il en va de même pour Cathy, mère de Théo, Asperger autiste: “mon fils n’avait pas encore été diagnostiqué… c’était un vrai choc d’apprendre qu’il était considéré comme dangereux à l’école primaire. C’était un vrai choc de savoir qu’il était considéré comme dangereux à l’école primaire.
Et c’est encore arrivé quand je suis sorti de la maison. Le centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) a ouvert une information Magazine Declic inquiétante, expliquant que le comportement de l’enfant était le résultat d’un conflit entre les parents”. Avec le début de la recherche, deux difficultés majeures sont apparues pour les parents: l’incompréhension du comportement d’un enfant atteint de TDAH ou d’autisme et l’interférence dans la vie familiale. “Ce fut une période horrible où nos vies et l’éducation de nos enfants ont été remises en question”, explique Myriam. L’enquête dure généralement plusieurs mois, puis conduit soit à:
- licenciement,
- AEMO (action éducative dans un environnement ouvert),
- un rapport pour le juge des mineurs.
Parents présumés coupables de mauvais traitements
Les Parents d’enfants handicapés sont rarement préparés à signaler les abus. Et ceux qui ont témoigné au moment de la rédaction de la bougie d’insister sur l’importance de la morale “armure”. Certains mots font tellement mal… Entourez-vous de bons professionnels de la santé est essentiel à la crédibilité. Il est préférable de dire: “le médecin spécialiste explique que le comportement de mon enfant est dû à…”au lieu de” mon fils a le TDAH”, explique Olivier Revol, chef du Département de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent aux Hospices Civils de Lyon. Parfois, des mots très durs viennent des médecins eux-mêmes, démontrant des abus médicaux selon Martin Winckler. En cas de mauvaise relation avec les professionnels de la santé, et dans la mesure du possible, il est préférable de les changer.
Dialogue avec les écoles et les services sociaux: une clé fragile
Cathy et Myriam ont toujours eu beaucoup de dialogue avec les enseignants de leurs enfants, mais cela n’a pas été suffisant. “Quand ils sont allés voir le juge, même lui ne savait pas vraiment ce qu’était l’autisme. C’est là qu’un avocat est essentiel pour argumenter, poser les bonnes questions et montrer qu’il est impossible de blâmer un enfant handicapé d’être handicapé Sans tomber dans la discrimination”, explique Cathy. Il faut aussi penser à dénoncer les choses qui ont changé depuis le signalement des abus aux services sociaux, comme l’initiation d’un tel traitement, etc.
Comment protégez-vous votre enfant handicapé de se présenter?
L’impact d’une plainte d’abus sur l’enfant n’est pas négligeable. “Ces enfants sont souvent des “sentinelles”, ils voient le danger avant tout le monde”, explique souvent Olivier Revol. Par conséquent, il semble important d’avoir un dialogue avec votre enfant handicapé, d’autant plus que les visites à domicile sont souvent programmées. Tout cela sans apporter de pression supplémentaire. “Il était difficile pour Theo, qui a déjà été maltraité à l’école primaire puis au lycée. C’était comme si mon fils subissait les doubles conséquences de son handicap”, explique Cathy.
Entourez-vous d’amis proches et de la famille après avoir signalé des abus
Les deux mères devaient également protéger leurs enfants de ceux qui le considéraient comme fou ou mal élevé. Le regard des proches des élèves ou d’autres parents change souvent brusquement quand on est “à l’ombre d’informations troublantes ou d’un rapport abusif”, décrit Myriam. Mais vous devez continuer à vous entourer, même si le cercle devient plus petit. Sans parler des réseaux sociaux, comme L’explique Cathy: “j’ai trouvé dans les groupes Facebook bienveillance et précieux conseils: sur l’aide juridique pour les frais de défense, sur les associations, sur les professionnels spécialisés dans la région.
Traiter la phobie à l’école après la plainte des parents
Les enfants dont les parents sont étiquetés “mauvais” se sentent souvent trahis. La fille de Myriam a développé une phobie scolaire. “Elle a très bien compris que son professeur d’école était un suspect, et cela l’a traumatisée. L’abus de confiance nous a forcés à changer d’école de toute urgence.
Parfois, elle me confia qu’elle avait peur qu’un jour elle ne serait pas sortie de l’école pour l’attendre, à cause de la loi. Pour faire face à ces difficultés, mais aussi l’impact sur le temps, l’argent, de l’énergie… il n’y a pas de solution miracle, mais “la motivation pour construire l’avenir et l’autonomie de mon fils”, explique Cathy. Myriam ressent la même chose: “notre seule arme est de garder la tête haute, d’essayer de ne pas trop penser au couteau et de cacher l’inquiétude de leurs enfants.”
Réparation en aidant d’autres parents qui sont victimes de la plainte
Après la fin de l’affaire, la reconstruction des deux mères a été faite grâce aux associations, aux réseaux sociaux et à l’aide qu’ils apportent maintenant aux autres. Leur participation est “une façon de se réparer”, explique Myriam. Mais aussi pour éviter que cela n’arrive aux autres en les encourageant à parler aux écoles et aux institutions, à transmettre des informations sur le handicap de l’enfant ou à les référer à des spécialistes. Évitez la spirale d’informations inquiétantes, en attendant de nouveaux développements…
Avis d & apos; experts sur les informations et rapports pertinents
Sophie Janois, avocate au Barreau de Paris, spécialiste en droit de la santé (dont autisme / TDAH/ DYS) et institutions médico-sociales.
J’aide régulièrement les parents qui sont victimes de signalements d’abus. La première règle est de répondre aussi sincèrement que possible à la consultation des services Sociaux, mais sans être trop vindicatif, car cela peut être mal compris et ensuite nuire aux parents. Il est important de penser à l’adoption du principe de la double réponse, qui montre la nuance. À la question: “Que faites-vous quand votre enfant pleure? “Par exemple, dit-il,” Cela dépend, c’est soit un caprice, soit vous avez un problème et je vais essayer de vous aider. En tant qu’avocat, Je ne peux légalement intervenir au stade de l’information d’intérêt. Je conseille aux parents d’enfants handicapés d’obtenir des médecins certifiés pour démontrer la nature neurologique-et non éducative-de leur comportement. Si une plainte d’abus survient néanmoins, j’encourage les parents à consulter le dossier auprès du registraire à l’avance. Pour connaître les faits exacts allégués et nier certains faits. Lors de ma comparution devant le juge, je conseille aux parents de ne pas nier la situation et de montrer ce qu’ils font pour le bien de l’enfant (dialogue avec l’école, association, consultations médicales). Et bien sûr, lorsque les parents se séparent, il est important qu’ils soient d’accord à l’avance et se soutiennent mutuellement pendant l’audience!
David Monchanin